Mise à jour suite à publication de la Loi PACTE
La LOI n° 2019-486 du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises emporte plusieurs séries de modification du Code de la commande publique dont à titre principal les dispositions relatives à la facturation électronique et aux modifications de marché et quelques autres subtilités. Le site Code : Commande Publique est intégralement à jour des modifications ainsi apportées
Titre IX : EXÉCUTION DU MARCHÉ
Chapitre II : Modalités de facturation et de paiement
Section 1 : Facturation électronique
Disposition intégrées par la loi n°2019-486 du 22 mai 2019
Sous-section 1 : Transmission et réception des factures sous forme électronique
Article L2192-5
Une solution mutualisée, mise à disposition par l’Etat et dénommée “portail public de facturation”, permet le dépôt, la réception et la transmission des factures sous forme électronique.
Pour la mise en œuvre des obligations fixées à la sous-section 1 de la présente section, utilisent le portail public de facturation :
1° L’Etat, les collectivités territoriales et les établissements publics ;
2° Les titulaires de marchés conclus avec un acheteur mentionné au 1° ainsi que leurs sous-traitants admis au paiement direct.
Article L2192-6
Ne sont pas soumises à la présente sous-section les factures émises en exécution des marchés passés par :
1° L’Etat et ses établissements publics en cas d’impératif de défense ou de sécurité nationale ;
2° La Caisse des dépôts et consignations ;
3° L’établissement public mentionné à l’article L. 2142-1 du code des transports ;
4° La SNCF, SNCF Réseau et SNCF Mobilités.
Les modalités d’application de la présente sous-section sont précisées par voie réglementaire.
Sous-section 2 : Travaux, fournitures ou services supplémentaires devenus nécessaires
Mais aussi
I. – L’article L. 6323-2 du code des transports est ainsi modifié :
« 11° Selon lesquelles, par dérogation aux articles L. 2511-7 à L. 2511-9 et L. 3211-7 à L. 3211-9 du code de la commande publique, Aéroports de Paris respecte les obligations de publicité et de mise en concurrence prévues par ces dispositions et leurs décrets d’application pour conclure des marchés publics et des concessions portant sur des travaux avec une entreprise liée ou une coentreprise ;
I. – Par dérogation aux articles L. 2253-1, L. 3231-6, L. 4211-1 et L. 5111-4 du code général des collectivités territoriales, les collectivités territoriales d’Ile-de-France, leurs groupements et le département de l’Oise peuvent, après autorisation de leur organe délibérant, détenir des actions de la société Aéroports de Paris.
L’organe exécutif des collectivités territoriales d’Ile-de-France, de leurs groupements ou du département de l’Oise, par délégation de l’assemblée délibérante, peut être chargé, pour la durée de son mandat, de prendre toute décision concernant l’acquisition de titres de la société Aéroports de Paris dans le cadre de la cession, par l’Etat, de ces titres, lorsque les crédits sont inscrits au budget.
L’organe exécutif informe l’assemblée délibérante des actes pris dans le cadre de cette délégation à la plus proche séance suivant la fin de l’opération de cession.
Sauf disposition contraire dans la délibération portant délégation, l’exécutif peut subdéléguer les attributions confiées par l’assemblée délibérante dans les conditions prévues aux articles L. 2122-18, L. 3221-3, L. 4231-3 et L. 5211-9 du code général des collectivités territoriales.
L’acquisition de ces actions peut être réalisée au travers de la prise de participations au capital de sociétés commerciales ayant pour seul objet de détenir, directement ou indirectement, des actions de la société Aéroports de Paris.
Les accords conclus par les collectivités territoriales d’Ile-de-France, leurs groupements et le département de l’Oise pour participer ensemble ou avec d’autres personnes publiques ou privées à toute procédure de cession du capital de cette société ne constituent pas des marchés publics au sens du code de la commande publique.
Voir également les dispositions adaptatives des modifications pour l’Outre Mer, les marchés de la Défense et les Concessions, non ici identifiées