Les logiciels libres dans le nouveau CCAG TIC 2021
D’un point de vue technique, un logiciel libre est un logiciel dont le code source est librement disponible, duplicable, modifiable et redistribuable. D’un point de vue juridique, un logiciel libre demeure, néanmoins, un logiciel protégé par le droit d’auteur et reste soumis à une licence qui le réglemente et en délimite les droits et les obligations afférents. En effet, dans le cadre d’une licence de logiciels libres, l’auteur ne se contente pas de divulguer son œuvre, il organise également les usages qui vont pouvoir en être faits (Guide de l’audit des marchés, CHAI 2016).
Le CCAG 2021 n’apporte pas de modification par rapport au précédent concernant le régime des logiciels libres. Seul l’article 30.7 évoque les logiciels libres mais d’une manière très limitée. En effet, il stipule d’une part que « les logiciels libres sont utilisés en l’état » et d’autre part que « Le titulaire n’est pas responsable des dommages qui pourraient être causés par l’utilisation, par le pouvoir adjudicateur, de logiciels libres dont il n’est pas l’éditeur ». La première de ces dispositions exclut la modification du logiciel libre par le titulaire du marché, alors qu’un avantage majeur du logiciel libre est justement d’en permettre la modification. La seconde va à l’encontre de la notion de garantie sur laquelle le pouvoir adjudicateur doit pouvoir s’appuyer. En définitive, il est nécessaire de préciser dans le CCAP les dispositions spécifiques quant à l’utilisation ou l’usage des logiciels libres, notamment dans le cas d’un système composé pour partie de ces logiciels. |
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Cliquez pour afficher les articles associés des CCAG TIC 36.7. Logiciels libres : 30. 7. Logiciels libres : Les logiciels libres sont utilisés en l’état. Le titulaire n’est pas responsable des dommages qui pourraient être causés par l’utilisation, par le pouvoir adjudicateur, de logiciels libres dont il n’est pas l’éditeur.Nouveau CCAG TIC 2021
Les logiciels libres sont utilisés en l’état.
Le titulaire n’est pas responsable des dommages qui pourraient être causés par l’utilisation, par l’acheteur, de logiciels libres dont il n’est pas l’éditeur.Ancien CCAG TIC 2009
Jurisprudence et commentaires
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